Le 10 avril 1663, Samuel Pepys, haut
fonctionnaire anglais déguste le vin du Château Haut-Brion à la Royal
Oak Tavern. Le vin est si exceptionnel que sa dégustation est un
évènement. Il le consigne ainsi dans son journal : « drank a sort of
French wine called Ho Bryen that hath a good and most particular taste I
never met with ».
Il y a quelques jours, un illustre
lindaboien déguste sa dernière bouteille de Richemone Nuits
Saint-Georges 1er cru 1997 de Dominique Laurent. C’est un évènement
suffisemment important pour qu’il le consigne sur Twitter en regrettant
de ne pas en avoir acheté plus à l’époque sur Lindaboie !
Je me suis dit à nouveau qu’il était temps pour Lindaboie
de provoquer un évènement de la sorte avec les vins de Dominique
Laurent. Direction Bourgogne. Rencontre en haut lieu viticole et hop,
retour à Paris avec une belle série de vins. De son génial coteaux
bourguignons 2012, un vrai jus de la treille à 10 €TTC au ultra prisé et
magnifique Gevrey-Chambertin 1er cru Clos Saint-Jacques Vieilles Vignes
2011 en passant par son Marsannay blanc, extra, musqué, très agréable,
il y a de quoi déguster. Attention quantités très limitées
avec le Clos Saint-Jacques 2011 donc, et avec l’immense cuvée de
Dominique Laurent Les Nuits Saint-Georges Les Saint-Georges Vielles
Vignes 2011.
Epuisé en quelques clics il y a 4 mois, puis 2 mois, le rhodanien Viret rouge 2015 est encore de retour. En passe de devenir un best-seller sur Lindaboie mais pour la dernière fois avec cet opulent 2015. J’oubliais : cosmoculture ET sans soufre… La totale.
Le domaine Viret est
hors-norme. Il a créé son propre label, « la Cosmoculture », fabriqué son
chai à partir des pierres monumentales du pont du Gard. Philippe Viret
cherche désormais l’ultra maturité, n’ajoute plus aucun entrant à ses
vins. Il est donc sur le fil du rasoir en permanence, mais ça l’amuse.
Il vinifie en amphore depuis 2005. Tout nature, etc, etc… Il est assez
allumé en fait. Mais, comme peu dans cette mouvance, le résultat est là
: caractère et densité dans ses vins. Ici donc, un
côtes-du-rhône-villages bien là, profond qui ne pâliera pas à côté de
votre côte de boeuf grillée, ni aux côtés de la tapenade syndicale. Vous
trouverez aussi de ce domaine sur Lindaboie, son blanc Coudée d’Or, et son orange Dolia, un ovni.
Guide 2018 des Meilleurs vins de France : 3 étoiles (le maximum) pour le Domaine des Lambrays, et un panégyrique dans les commentaires ” … Le Clos des Lambrays continue de produire des vins exceptionnels…Sans être revendiquee, la viticulture est ici foncièrement bio, avec une grand partie du vignoble travaillée au cheval… Le Grand Cru est un vin classique et très régulier, qui vieillit à la perfection.”
Je vous propose jusqu’à demain 10 septembre
cette offre qui est vraiment « à saisir ». Le Clos des Lambrays, comme
vous le savez à présent, a été racheté par LVMH en 2014. Thierry Drouin,
son formidable et très spirituel régisseur en a assuré la transition
jusqu’en 2016, notre millésime en question (lire ici son ITW). Ce que fera Bruno Champy son successeur, (ex-Moueix,
ex-Louis Latour) est encore une inconnue. Nous dégusterons les 2017 cet
hiver 2018/19. Des voeux pieux de continuité de style ont été
formulés. S’ils sont exaucés, c’est une bonne chose car en 36 ans,
Thierry Drouin a porté le Clos des Lambrays au firmament… Oui, oui,
vous avez bien lu. Au top du top de ce qui se fait en Bourgogne, selon
votre humble serviteur Lindaboie,
totalement accro aux bourgognes délicats, à ceux qui développent avec
le temps des arômes incomparables de pétale de rose et une texture
soyeuse à souhaits. Votre serviteur Lindaboie ose même ajouter que le
Clos des Lambrays fait partie de ce club ultra select des
bourgognes de très, très grand style, de ce style incomparable qui
signe les plus rares. 2016 est la dernière année vinifiée par Thierry
Drouin. A bon entendeur… Mais souhaitons que rien ne change de ce
côté comme cela a été dit. Côté prix par contre, le changement est déjà en cours : « Comment les prix des vins ont-ils évolué ? On essaie de progresser par rapport à notre voisin du Clos de Tart avec lequel existe un gros différentiel. « L’ambition
déclarée de LVMH est donc d’égaler sinon de dépasser à terme le prix du
Clos de Tart, son voisin (entre 350/400 €TTC la bouteille). Vous avez à présent compris pourquoi l’offre actuelle de Lindaboie est « à saisir ». C’est que du bon pour l’avenir. A tous points de vue.
Je vous propose jusqu’au 10 septembre
cette offre qui est vraiment « à saisir ». Je m’explique. Le Clos des
Lambrays, comme vous le savez à présent, a été racheté par LVMH en 2014.
Thierry Drouin, son formidable et très spirituel régisseur en a assuré
la transition jusqu’en 2016, notre millésime en question (lire ici son ITW). Ce que fera Bruno Champy son successeur, (ex-Moueix,
ex-Louis Latour) est encore une inconnue. Nous dégusterons les 2017 cet
hiver 2018/19. Des voeux pieux de continuité de style ont été
formulés. S’ils sont exaucés, c’est une bonne chose car en 36 ans,
Thierry Drouin a porté le Clos des Lambrays au firmament… Oui, oui,
vous avez bien lu. Au top du top de ce qui se fait en Bourgogne, selon
votre humble serviteur Lindaboie,
totalement accroc aux bourgognes délicats, à ceux qui développent avec
le temps des arômes incomparables de pétale de rose et une texture
soyeuse à souhaits. Votre serviteur Lindaboie ose même ajouter que le
Clos des Lambrays fait partie de ce club ultra select des
bourgognes de très, très grand style, de ce style incomparable qui
signe les plus rares. 2016 est la dernière année vinifiée par Thierry
Drouin. A bon entendeur… Mais souhaitons que rien ne change de ce
côté comme cela a été dit. Côté prix par contre, le changement est déjà en cours… ( lire ITW de Thierry Drouin ici).
L’ambition déclarée d’LVMH est d’égaler sinon de dépasser à terme le
prix du Clos de Tart, son voisin (entre 350/400 €TTC la bouteille).
Gloups. Et depuis que Tart a été racheté par François Pinault, on
imagine que les deux vont se tirer la bourre pour être le premier. Vous avez à présent compris pourquoi l’offre actuelle de Lindaboie est « à saisir ». C’est que du bon pour l’avenir. A tous points de vue.
Guide 2018 des Meilleurs vins de France : 3 étoiles (le maximum) pour le Domaine des Lambrays, et un panégyrique dans les commentaires ” … Le Clos des Lambrays continue de produire des vins exceptionnels…Sans être revendiquee, la viticulture est ici foncièrement bio, avec une grand partie du vignoble travaillée au cheval… Le Grand Cru est un vin classique et très régulier, qui vieillit à la perfection.”
2016, des nouvelles du Domaine : “Glorieux avenir :
Fin mars, la sortie de la végétation laisse espérer une belle vendange
aux vignerons de Bourgogne, qui connaissent des rendements faibles
depuis plusieurs années. Fin avril, un épisode gélif d’ampleur inédite
dévaste le vignoble. Le Clos des Lambrays échappe au drame. L’été sec et
chaud se prolonge en septembre pour des vendanges heureuses. 2016 est
donc un rescapé promis à un avenir glorieux. Tout juste vendangé et mis
en fûts, le millésime est une excellente nouvelle.”
Guide 2018 des Meilleurs vins de France : 3 étoiles (le maximum) pour le Domaine des Lambrays, et un panégyrique dans les commentaires ” … Le Clos des Lambrays continue de produire des vins exceptionnels…Sans être revendiquee, la viticulture est ici foncièrement bio, avec une grand partie du vignoble travaillée au cheval… Le Grand Cru est un vin classique et très régulier, qui vieillit à la perfection.”
Régulièrement Lindaboie
goûte ses vins pour savoir où ils en sont. Ce vin fut servi à
l’aveugle… Un florilège de réponse, allant du Meursault-Charmes au
Bâtard-Montrachet et un étonnement unanime quand la bouteille fut
découverte. Ce vin est une pépite. Cordialement, Lindaboie
Si
vous souhaitez faire plusieurs commandes, afin de ne pas payer de
transport à chaque fois pendant la Braderie de Juillet, cochez l’option
Retrait Rue Martel . Lindaboie vous livrera une fois que vos commandes
cumulées auront atteint 300 euros TTC. Cordialement, Lindaboie.
1979 : c’est encore le baron Philippe de Rothschild qui est aux manettes. Sa fille, Philippine, ne les prendra qu’en 1988. 1979 : c’est
6 ans après 1973, quand Mouton-Rothschild accède au rang de Premier Cru
Classé. Merci Jacques Chirac, alors ministre de l’Agriculture. 1979 : en Juin, sommet du G7 à Tokyo. 1979 : c’est
Hisao Domoto, né à Kyoto qui fait l’étiquette du millésime. C’est le
premier japonais à illustrer cette étiquette. Depuis, comme japonais,
il y a eu la japonaise Setsuko (Klossowska de Rola), artiste et femme de
Balthus qui a illustré le 1991 (2 ans avant avant Balthus qui
l’illustra le 1993). 1979 : très
beau temps en mai et en juin, d’où une très belle fleur, un mois de
juillet chaud qui aida à la croissance de la vigne. Un mois d’août plus
frais mais sec… Jusque là, on croisait les doigts et on détournait
l’expression de Madame Mère (maman de Bonaparte) ” Pourvou qu’ça
doure !”. Quelles gouttes bienvenues en septembre soulagèrent les vignes
un peu asséchées. On filait vers un grand millésime et le résultat
dans la bouteille deux ans plus tard était là. Couleur magnifique ,
grande structure tannique, un vin fait pour la garde ! On empruntait
alors à la Mère Denis son expression “Ça c’est vrai ça ! “. Bientôt 2019 : bientôt 40 ans. En pleine forme. Riche, élégant, tanné. juste un léger accroc de 3mm en bas de l’étiquette.
Si
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cumulées auront atteint 300 euros TTC. Cordialement, Lindaboie.
En 2000, Didier Dagueneau est une star
absolue dans le vin , évidemment star de l’appellation Pouilly-Fumé et
l’un des plus grands vignerons de France. Mais il veut faire du vin
ailleurs qu’à Andelin dans la Loire. Fou de vin, il veut en savoir plus,
enrichir son expérience…. En 2002, avec son ami d’enfance Guy
Pautrat, ils tombent sur ces 3 hectares 10 en Jurançon où l’on fait les
plus grands liquoreux de la planète, Didier Dagueneau en est convaincu.
Avec le manseng, cépage historique, planté en terrasses sur un sol
d’argile et de galets roulés, appelé Pouding, ils décident de
produire cette splendeur qu’ils appellent Les Jardins de Babylone. En
2008, Didier Dagueneau meurt dans un accident d’ULM. Son fils
Louis-Benjamin reprend les rennes, toujours avec Guy Pautrat qui assure
la continuité aux Jardins.
Mais revenons à 2004, quand les Jardins
de Babylone sont déjà entrés dans la légende. On prédit une garde
exceptionnelle, on analyse un goût septentrional, comprenez un équilibre
et une pureté que l’on retrouve seulement dans les vins liqureux
allemands, des qualités tant recherchées par les grands amateurs de
liquoreux.
Qu’en est-il aujourd’hui en 2018 ? .. Eh
bien, attention les papilles…Énorme intensité, volume SPECTACULAIRE !
Très belle couleur vieil or. Ensuite, le nez s’affole entre les notes
exotiques, la truffe blanche, la poire tapée, le coing confit , la
mangue cuite. En bouche mes aïeux… complexité ++++ et fraîcheur
++++++++. Quant à la longueur, tout bonnement hors-normes !
Guide Bettane + Desseauve 2018 (4*/5 – Très Haute Qualité) : Constituant,
l’une des sept merveilles dans le monde des moelleux, les Jardins de
Babylone sont couvés par Louis Benjamin Dagueneau, dans les traces de
son père.
Guide RVF des Meilleurs Vins de France 2018 (2*/3 – Très Grand Domaine) : Ce
vignoble est réputé pour la vivacité particulière des vins qu’on y
produit. Avec l’aide précieuse de Guy Pautrat, Louis-Benjamin Dagueneau
s’investit sans relâche pour porter au plus haut niveau la production
confidentielle de ce domaine, auquel il prodigue les mêmes soins qu’à
ceux de Pouilly et de Sancerre. Après des vendanges manuelles par tris
successifs, les fermentations s’effectuent sous bois neuf dans
différents contenants qui étaient chers à Didier Dagueneau, entre autres
demi-muids et cigares. Peu alcoolisés, d’une grande finesse et d’une
précision aromatique exceptionnelle, ces vins de petit manseng possèdent
un esprit singulier, peut-être plus germanique que béarnais… Ils
contribuent en tout cas pleinement à la dynamique actuelle de
l’appellation, nourrie de la variété des propositions stylistiques… ».
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cumulées auront atteint 300 euros TTC. Cordialement, Lindaboie.
L’étiquette fait déjà rêver. Pas grand
chose à ajouter donc, sinon pour dire que « vieilles vignes » indiquent
chez Dom Laurent que l’origine des raisins est très très au cœur du cru,
et ça c’est bien… Pour redire que c’est un magnum, que c’est l’un des
très grands crus de la Bourgogne, que c’est élevé, qu’il est de 2014,
que ce vin est donc un gamin malgré les vieilles vignes, qu’il est donc
judicieux de l’oublier, et préférable de le ressortir au moins dans
10/15 ans. Vous aurez oublié la dépense, vous n’aurez alors que
l’admiration et les remerciements des uns et des autres pour avoir eu
le bon réflexe au bon moment. Tout un art. Cordialement, Lindaboie
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cumulées auront atteint 300 euros TTC. Cordialement, Lindaboie.
La Grande Année 1999 de Bollinger fait partie des cuvées
exceptionnelles de la Champagne. Elle n’est produite que les plus belles
années. Une dominante de pinot noir (comme la plupart des cuvées de la
Maison) 63 % donc et le reste en chardonnay. Tous de grande origine.
Nez ultra unique, très riche et surtout mouvant ! On commence par
des arômes minéraux et floraux, arrivent les fruits jaunes bien mûrs, le
coing, la cire, le miel ensuite, la brioche… tous se battent pour
arriver premier et arrivent des notes de sous-bois qui coiffent tout le
monde au poteau. La bouche est
fraîche . 20 ans, c’est une bagatelle pour un champagne, alors pour
cette grande Année, un détail temporel…. Les bulles sont toujours ultra
fines . très belle longueur en bouche, genre coureur de fond.
19,5 / 20 chez Bettane & Desseauve 2 étoiles chez Hachette (vin remarquable et coup de coeur) 94 / 100
chez Parker, Wine Advocate (…refined, elegant wine with pretty,
exotic notes of apricots, peaches, honey, flowers, smoke and toasted
oak. There is notable clarity and precision, in a style that is generous
and approachable…) 18 / 20 à la Revue du Vin de France
Si
vous souhaitez faire plusieurs commandes, afin de ne pas payer de
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