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Un pinot noir ultime

Verticale de  trois bouteilles de Pernin-Rossin
Morey-Saint-Denis 1er cru Monts-Luisants
1991, 1992 et 1997

Là, je serais vous… je sauterais à pied et mains joints. Une telle occasion ! Mais je ne suis pas vous. Par contre, si j’étais moi, je pourrais vous parler longuement d’André Pernin, dont les vins m’ont offert parmi les plus grands moments de dégustation de ma vie. Je pourrais vous parler de la vie de cet illustre vigneron, de ses engagements et de sa clairvoyance quand le reste de la Bourgogne ramait encore dans les pesticides et la chaptalisation, de sa rencontre avec Gérard Depardieu, qui, subjugué par ses vins, lui a confié la légendaire parcelle de la Richemone de Nuis-Saint-Georges, à l’époque de Cyrano de Bergerac. Une anecdote qu’il m’a racontée tant de fois. Mais je laisse la parole à Michel Bettane, le meilleur critique de vin français pour parler d’André Pernin qui a appris tant de choses aux dégustateurs qui ont eu et ont encore la chance de le côtoyer (comme la Linda de Lindaboie…). Pour connaître toute la saga des vins d’André Pernin et découvrir le goût rarissime du grand pinot noir, lire ici.


 Pernin-Rossin Verticale Ultime de Morey Premier Cru pour Lindaboie.jpg 
Cent quarante huit au lieu de cent soixante quatre euros