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Lindaboie… le Montagne Saint-Emilion de Simon Blanchard

Domaine Simon Blanchard
Montagne Saint-Emilion 2015
17 euros la bouteille d’excellent vin.
Une nouveauté et déjà une rareté

Simon Blanchard et Son Montagne Saint-Emilion 2015 our Lindaboie.jpg


Mars 2018 : Premier millésime de ce jeune qui n’en veut. Superbe. Du pur fruit bordelais comme on l’aime. Du cabernet franc, du  beau merlot. Les toutes dernières bouteilles de 2015. Déjà rare.

Janvier 2018 : Lindaboie qui n’a pas pour habitude de crier au miracle sur des bébés encore en gestation goûte le vin définitivement mis en bouteille. Et là, on peut commencer à parler…Et il y a de quoi sur cette « première cuvée »  de Montagne Saint-Emilion (85 % de Merlot et 15 % de Cabernet Franc) : c’est superbe, ouvert, beau fruit, de l’allant, de la délicatesse, du charme et du charnu. Du présent et de l’avenir.

Septembre 2016 : Et hop, dans la foulée, le guide Bettane & Desseauve le sort dans sa rubrique découverte…S’en suit la Revue du Vin de France, sur son site : « L’œnologue Simon Blanchard, associé avec Stéphane Derenoncourt, s’est lancé seul en appellation Montagne-Saint-Emilion. Son ambition : faire des vins typés, sans stéréotypes. La production confidentielle de quelque 6000 bouteilles met la barre très haut, avec des cuvées précises, juteuses, et à la capacité de garde superbe pour les parcellaires. On prédit un bel avenir à ce domaine. » Simon Blanchard met son domaine en conversion biologique.

Avril 2016: Les primeurs. Le landernau du vin est déjà bien excité car il paraît que 2015… est exceptionnel (je sais, je sais, on entend souvent ce mot  à Bordeaux, mais cette année-là, c’est vraiment vrai ).On jase, on compare le 2005 à 2000, à 1989, à 1982 , encore meilleur même car les conditions sont en tous points de vue idéales pour une maturité optimale, c’est à dire sans sur-maturité. Mais quand même, ça reste les primeurs. Alors on pinaille pour savoir qui de Margaux ou de Latour a le mieux réussi. Rien de nouveau sous le soleil, en fait. Les grands sont grands, les moins grands sont moins grands et ainsi de suite… Quand soudain, une nouveauté ! Simon Blanchard et ses Montagne Saint-Emilion 2015, et là, c’est l’effervescence. : La Revue Anthocyanes le sort en coup de coeur, et parle d’enchantement au sujet de la cuvée Au Champ de Fenêtre, Le Figaro sort ses deux cuvées Au Champ de Fenêtre  et Guitard avec 16 et 16,5 sur 20.

2015 : « Et pourquoi pas moi aussi ? C’est vrai quoi pas de raison que je n’élabore pas mon propre raisin » a du se dire Simon Blanchard. Il a repéré un super coin  dans l’appellation Montagne Saint-Emilion, un très joli petit vignoble de 1,36 hectares, réparti en trois parcelles. Comme Christine et Stéphane Derenoncourt avec le Domaine de l’A en 1999, Simon Blanchard devient donc propriétaire en mai 2015 .Il se met tout de suite au taf, car de mai à septembre, ça ne chôme pas dans les vignes…

2010 : Simon Blanchard, fort de cette expérience, devient associé de la société Derenoncourt Consultants. Le boulot continue, à haute densité. Encore et toujours la même quête dans le vin : de l’équilibre, de la fraîcheur, et la gueule de son sol.

2004 : Superbe année à Bordeaux! Pas de l’avis de tous (qu’ils se gourent les pauvres !), mais de celui de Lindaboie qui ne mange pas de pain.  Après avoir vinifié à droite à gauche mais surtout rive gauche,  Simon Blanchard rejoint  l’équipe de Stéphane Derenoncourt, célèbre consultant en vin qui a créé sa société de conseil en 1999 (ainsi que son vignoble en Côtes de Castillon le Domaine de l’A en vente ici sur  Lindaboie dans le  génial millésime 2010  et le très beau-à-attendre-qu’il-se-détende millésime 2012).Et là, aux côtés de Stéphane Derenoncourt et  de son équipe, Simon  doit satisfaire à une seule mission, non des moindres : élaborer un vin équilibré  qui ait/est le fruit de son lieu d’origine.  Un vrai défi. Et un vrai casse-tête. Une attention de tous les instants, de tous les climats et de tous les sols viticoles est hautement requise ! Du Quercy à l’Ukraine en passant par l’Autriche,  l’Espagne, sans oublier évidemment la terre aquitaine. Bref, ça bosse dur et bien et ça engrange de l’information au kilomètre à la seconde ! On peut dire que ce Simon Blanchard acquiert une véritable expérience…

2000 : Millésime grandiose. Déclarée année du siècle et du millénaire ( ça ne mange pas de pain),  Simon Blanchard devient œnologue.

1976 : Année caniculaire et naissance de Simon Blanchard, dans les deux-Sèvres. RAS


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